Sache tout d'abord que je t'ai à la bonne
Tu as fait le premier pas c'est tout à fait hors-norme
Poète-farce et même profane je voudrais t'inviter
Ferai ce qui est en mon poufoir pour te régaler
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Peut-être est-ce toi amour obscur
Intriguée par ce poème le roman t'intéresse
Souviens-t'en je t'en conjure
Le jour où je cajolerai tes fesses
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Si c'est toi Raymond je te dois des excuses
Plus jamais de ma vie je n'aimerai ta sœur
Si c'est vous monsieur le curé à ce que j'en juge
Vous feriez mieux d'aller voir ailleurs !
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Jardin universel ma foi
Donnons-nous rendez-vous en enfer
Nous y serons au chaud toi et moi
Avec Raymond et puis ses sœurs !
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Seul en bas je te rencontrerai
Nous y débattrons de cette lettre
Tu me diras comme tu l'as détestée
Peut-être prieras-tu mon mal-être qui sait ?
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Mon poème te paraît ambitieux ?
Je parle à mon fils déjà existant
Faute de t'avoir sous les yeux
Tes yeux voient mes fautes leurs enfants
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Ma fainéantise te prive et te corromps
Tue ces êtres que tu aurais aimé
Mon texte un inutile savon
Faut-il pouvoir se laver
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Peut-être pour toi est-ce évident
Le temps un langage que l'on apprend
Les mots d'ici sont indignes de foi
Que dire lorsqu'on meurt de froid ?
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Illusion d 'outre-tombe pour mes ancêtres
Vision d'antan de mes parents
Je désire pendant cette veille
Tout bas rappeler à tes oreilles
Le vermeil majestueux du vent
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Je te connais si bien ô mon pareil
Mes lettres déferont notre ennui
Que l'on te laisse un peu de sommeil
Que l'on te laisse lire la nuit